Nous arrivons à Hanoï après un périple de 48h de bus depuis Chiang Mai en Thaïlande, avec une traversée du Laos et deux passages de frontière. Déjà fatigués par le voyage, la ville ne nous a pas laissé de répit… Très polluée et bruyante, chaque visite d’Hanoï nous a puisé toute notre énergie. Nous n’avions qu’une hâte : nous réfugier dans la nature vietnamienne ! Et nous n’avons pas été déçus.
Le nord du Vietnam nous a accueillis avec des paysages très verdoyants, où les montagnes se mélent aux forêts et aux rizières, et où les roches karstiques sont envahies de jolis arbres. Le climat froid et pluvieux de janvier nous a permis de découvrir ces jolis paysages à travers la brume.
En descendant vers le sud, nous avons trouvé des paysages plus arides mais aussi des villes plus occidentales, offrant une belle diversité à notre voyage.
Se déplacer dans un pays aussi long demande beaucoup de temps passé dans les transports, avec des escales nombreuses et souvent très courtes, nous laissant épuisés.
Nous avons réalisé l’importance de ralentir un peu le rythme pour profiter pleinement de chaque expérience, quitte à découvrir moins d’endroits.
Qu’est-ce qu’on mange ?
Je n’avais qu’une hâte en arrivant au Vietnam : manger un banh mi. Ce sandwich vietnamien, inspiré des baguettes de pain introduites à l’époque de la colonisation française, est rarement végétarien ... Il est souvent garni de pâté vietnamien ou de viande, de crudités et de coriandre. Nous en avons tout de même mangé plusieurs délicieux, et selon plusieurs sources, les banh mi végétariens sont plus travaillés et meilleurs que leurs versions viandardes !
Au Vietnam, il était particulièrement difficile de manger végétarien dans un restaurant lambda. Heureusement, il existe un plat qui nous a toujours sauvé : le tofu à la tomate. Présent dans quasiment tous les restaurants, ce plat est simple mais délicieux accompagné de riz.
(En écrivant cette newsletter, j’apprends qu’on utilise souvent de la sauce huître et/ou de la sauce poisson pour réaliser ce plat vietnamien…)
Finalement, on aimerait vous faire découvrir un plat qui a été une très bonne découverte : la crêpe vietnamienne, ou banh xeo. Sa pâte est à base de farine de riz, de lait de coco, et de curcuma (pour la couleur jaune!). On garnit ensuite la crêpe avec des crudités, une protéine et des herbes aromatiques. Finalement, on enroule des petits bouts de crêpe dans des feuilles de riz, pour faire comme des rouleaux de printemps, et on trempe dans la sauce ! Ces crêpes vietnamiennes sont à la fois délicieuses et ludiques, et sont comme un bricolage gastronomique :)
Un lieu qui nous a marqué
La baie d’Halong, au nord-est du Vietnam, attire les voyageurs du monde entier et est LA destination à ne pas manquer en Asie du Sud Est. Cela n’est pas sans conséquence : les bateaux de croisières et les nombreuses infrastructures de la Baie d’Halong rejettent des déchets plastiques, des eaux usées et des déchets industriels, véritables catastrophes pour la faune et la flore du site. La qualité de l’eau s’est également considérablement détériorée avec une grande concentration d’ammoniac, de métaux lourds et de micro plastiques.
Pour minimiser notre impact sur ce lieu fragile, nous avons refusé de faire une croisière dans la baie d’Halong. A la place, nous avons choisi de découvrir l’île de Cat Ba, située dans la baie de Lan Ha, voisine de la baie d’Halong, plus petite et aussi moins fréquentée par les bateaux de croisière.
Sur l’île de Cat Ba, nous avons été charmés par le village de pêcheurs de Viet Hai, accessible seulement par bateau ou par une randonnée de plusieurs heures dans les reliefs de l’île. Sur place, nous nous sommes baladés à vélo et nous avons randonné jusqu’à un beau point de vue de l’île. Le retour en bateau nous a également donné un très bel aperçu de la baie de Lan Ha.
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